4 novembre 2016 / Bandol 2007-2011
et osso bucco au TGJP

Blancs et liquoreux / Riesling Ökonomierat Rebholz Im Sonnenschein 2011 et 2012, Clairin Michel Sajous #1, Clairin Michel Sajous #3, Clairin Michel Casimir #3 et Clairin Fritz Vaval #3
Rouges / Magnum Bandol La Suffrène 2001 Les Lauves, Magnum Bandol Gros Noré 2001, Magnum Bandol Jean-Pierre Gaussens 1997 et Bandol La Tour du Bon 2001

tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp
tgjp

En ce vendredi 4 novembre 2016 et à moins d’un mois du XVème petit Noël du TGJP en présence du Bon Tyran, l’heure est aux répétitions au TGJP. Le froid et l’humidité parisienne appellent un généreux osso bucco et pas moins de trois magnums de Bandol, issus des millésimes 1997 et 2001.

A 19h30, Antoine A., auteur ces dernières semaines de nombreux «mauvais gestes» comme on dit au rugby, pose, au pied de l’autel dédié au Bon Tyran, une bouteille de Clairin Michel Sajous #1 (une absolue rareté issue d’une caisse de six qu’il s’est offert à l’insu de son plein gré).

A 20h30, la table se forme avec Yvana A., Marie Sabine G., le d’ores et déjà évoqué Antoine A., Daniel G., Laurent L., Jean-François D. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / foie gras mi-cuit maison au naturel + Riesling Ökonomierat Rebholz Im Sonnenschein 2011 et 2012

Le foie gras, les rieslings et leur accord recueillent tous les suffrages. Ces vins allemands, offerts par Rahsaan M., sont une découverte pour nos palais.

Ils s’avèrent très équilibrés en termes de puissance, de densité et d’acidité, relativement aromatiques et assez tendus, soit des qualités qui plaisent en ce lieu.

Le 2011 domine le 2012 qui souffre d’une légère présence de sucre. Un petit reproche demeure : un certain manque de liberté en bouche.


Before / risotto à la tomate, à la pancetta et au basilic + Magnum Bandol La Suffrène 2001 Les Lauves + Magnum Bandol Gros Noré 2001 + Magnum Bandol Jean-Pierre Gaussens 1997

Goûté tous les trois ans depuis sa mise, le La Suffrène dans sa version premium n’évolue pas d’un iota. La bouche révèle des arômes lourds de sur-maturité, du bois et une sucrosité substantielle, la tomate ne lui épargnant certainement rien.

Le Gros Noré domine la confrontation et se montre très disponible. La bouche affiche un bel équilibre. On peut même parler d’élégance. Elle s’avère surtout très persistante.

Enfin pour le Gaussens, la table se scinde. Certains considèrent qu’il est réduit et encore fermé. D’autres optent pour un phénomène d’oxydation accélérée (bouteille morte).


Main course / osso bucco et purée de céleri aux olives + Magnum Bandol La Suffrène 2001 Les Lauves + Magnum Bandol Gros Noré 2001 + Bandol La Tour du Bon 2001

L’osso bucco et sa gremolata imposent le silence. Les trois magnums regoûtés révèlent les mêmes forces et faiblesses.

On sert alors en complément un Tour du Bon en version regular. Là et sans doute aucun, la bouteille est morte.


After / ananas rôti aux épices + Clairin Michel Sajous #1 + Clairin Michel Sajous #3 + Clairin Michel Casimir #3 + Clairin Fritz Vaval #3

L’ananas a été judicieusement choisi pour accompagner nos Clairin préférés. Quoique très honorable, Casimir et Vaval sont éliminés dès le premier tour avec des bouches un peu animales et un alcool trop présent.

Au second tour, le #1 de Michel Sajous triomphe du #3 par sa douceur (53° quand même), son naturel, son charme, la richesse de ses arômes et sa profondeur.

Tout à trac, Antoine A. se lève et frappe un verre avec son couteau pour attirer notre attention. Il annonce avec gravité : «je fonde ce soir le Parti du Clairin Décomplexé (P.C.D.). Michel Sajous en sera le Président d’honneur et moi-même le Président exécutif».

L’effet blast est stupéfiant sur une assemblée noyée dans les vapeurs de Clairin. Le silence est seulement interrompu par l’arrivée d’un SMS sur mon bi-bop rouge. Il est envoyé par Le Bon Tyran dans une forme aussi sibylline que signifiante : «seulement du Bologne à 19.80 euros le litre pour le traître». A peine créé, le PCD est déjà dissous et Yvana A. qui a bien goûté les Bandol, s’essaye à de nouveaux pas de danse.

Pour accèder à tous les comptes-rendus Provence, Languedoc et Roussillon du TGJP, cliquez ici.

Pour participer dans l'humilité et le respect à un dîner du TGJP :


Pour se plaindre d'un compte-rendu :

logo du TGJP

©Très Grand Jury Parisien 2016