29 avril 2016 / Côte-rôtie 2001, Hermitage 2003
et canetons rôtis au TGJP

Blancs et liquoreux / Montlouis Stéphane Cossais 2006 Volagré et Vin de France Richard Leroy 2009 Les Noëls de Montbenault
Rouges / Côte-Rôtie Jamet 2001, Côte-Rôtie Burgaud 2001, Côte-Rôtie Ogier 2001, Hermitage Bernard Faurie 2003 Greffieux, Hermitage Bernard Faurie 2003 Assemblage, Hermitage Bernard Faurie 2003 Méal et Recioto della Valpolicella Romano dal Forno 1988

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En ce vendredi 29 avril 2016 et après un court détour par Milan pour assurer l’approvisionnement de la secte en charcuteries distinguées, notre washingtonien Bon Tyran pose son jet privé au Bourget où sa grosse limousine allemande blindée l’attend.

Afin d’agrémenter la table de ce dernier et d’assurer un bon accord avec des Rhône nord 2001 et 2003, Huey, Dewey et Louie font une rencontre aussi brutale que définitive avec le volailler du marché d’Aligre.

A 20h30 précises, la vip room affiche complet. Le bon Tyran est entouré de Marie S., Yvana A., Jean-François D., Daniel G., Laurent L., Antoine A. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / guanciale, lardo di colonnata, speck et jeunes radis + Montlouis Stéphane Cossais 2006 Volagré + Vin de France Richard Leroy 2009 Les Noëls de Montbenault

La charcuterie milanaise est comme à son habitude au top.

On lance les opérations avec le Cossais. Après une décennie difficile, le vin commence à se libérer de son élevage (réduction et bois). La matière est tendue, fine, élégante et permet d’apprécier le potentiel de grands secs à Montlouis-Vouvray en dehors des sur-sulfités du binôme Huet-Foreau.

Avec le Richard Leroy, on monte d’un gros cran dans l’échelle de notre plaisir. La matière est encore plus pure, plus dense, plus puissante, plus longue… L’archétype du très grand blanc !


Before / risotto aux courgettes, au safran, au lardo du colonnata et au bouillon de pintade + Côte-Rôtie Jamet 2001 + Côte-Rôtie Burgaud 2001 + Côte-Rôtie Ogier 2001

Le risotto se présente comme un faux-frère pour les syrah.

Le Burgaud est la plus faible bouteille du lot. Marquée de végétal (maturité de raisin / rendements ?), la bouche est étroite, sèche et peu amène.

La version de Stéphane Ogier fait meilleure figure avec une bouche plus présente, plus ronde, mais - à jamais ? - marquée d’un bois caramélisé.

Surtout et sans surprise, le Jamet fait bande à part. Le nez lardé s’avère enchanteur. La bouche montre une grande élégance et une jolie persistance. Loués soient les frères Jamet !


Main course / canetons rôtis, poêlée de morilles de saison et purée de pommes de terre + Hermitage Bernard Faurie 2003 Greffieux + Hermitage Bernard Faurie 2003 Assemblage + Hermitage Bernard Faurie 2003 Méal

Vivement rôtis, Huey, Dewey et Louie font le bonheur de chacun et assurent un très bon accord avec les Hermitage.

Sévèrement bouchonné, Le Méal finit sa carrière dans l’évier.

Le Greffieux demeure comme au premier jour une puissante bombe de fruits.

La cuvée d’Assemblage (Greffieux – Bessards – Méal ?) le dépasse avec une complexité et une persistance digne d’un des plus grands terroirs français. Loué soit Bernard Faurie !


After / fraisier + Recioto della Valpolicella Romano dal Forno 1988

On achève l’affaire avec un Recioto de près de 30 ans. C’est pour les membres du TGJP un peu en dehors de leurs repères mais l’accord est intéressant (dessert peu sucré – réalisé avec le talent et le doigté qu’on lui connaît par Antoine A.).

De très élégantes notes de cerise dominent combinées à une jolie finale.

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