1er avril 2016 / Châteauneuf-du-Pape 2004
et poitrine de veau confite au TGJP

Blancs et liquoreux / Chinon Bernard Baudry 2014 La Croix Boissée, Saumur La Tour Grise 2012 Les Amandiers et Jurançon Vignau la Juscle 2012 VT
Rouges / Gigondas Cayron 2004, Châteauneuf-du-Pape Pierre André 2004, Châteauneuf-du-Pape Charvin 2004, Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2004 et Châteauneuf-du-Pape Mont-Olivet 2004 Papet

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En ce vendredi 1er avril 2016 et sur recommandation spéciale du Bon Tyran, le TGJP accueille le couple diabolique Washingtonien-Violésiens, les G.-L., experts ès-grenache. A cette occasion, cinq expressions de ce cépage dans le joli millésime 2004 sont extraites des caves de la secte. A 20h30 précises, Antoine A., en sa qualité de Porte-gourdin, est entouré de Gail G., Marie S., Jonathan L., Jean-François D., Daniel G. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / tartelettes aux morilles, speck et radis + Chinon Bernard Baudry 2014 La Croix Boissée + Saumur La Tour Grise 2012 Les Amandiers

Le Chinon est assez rapidement mal noté. A ce stade, le résultat semble techno, boisé et un peu mou. La finale est en plus lactée.

Le Tour Grise de Philippe Gourdon offre une bouche plus authentique, plus complexe et assez charmeuse. Mais, on demeure assez loin des standards de la production de Richard Leroy !


Before / printanier (fèves, petits pois, carottes, pancetta et ail des ours) + Gigondas Cayron 2004 + Châteauneuf-du-Pape Pierre André 2004

L’accord risotto-grenache se réalise dans de très bonnes conditions. Le Pierre André est apprécié de tous pour la beauté de son fruit, sa puissance, sa profondeur et son coté assez libre.

Le Gigondas tranche assez négativement. L’expression est sensiblement plus simple, moins profonde, un peu marquée de végétal (maturité ?) et surtout peu persistante.

La sincère ambition de certains amateurs de voir rivaliser Gigondas avec Châteauneuf-du-Pape demeure une pure chimère.


Main course / poitrine de veau confite, gratin de blettes et morilles au naturel + Châteauneuf-du-Pape Charvin 2004 + Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2004 + Châteauneuf-du-Pape Mont-Olivet 2004 Papet

Le veau est un bon ami du grenache. La comparaison des trois bouteilles – de haut niveau – fait émerger de façon unanime la production de Laurent Charvin. La bouche combine puissance et élégance, marque des grands Châteauneuf.

En regard, le Ferrand se place légèrement en retrait en termes d’élégance même si son charme est manifeste. Ces deux bouteilles sont rincées en 15’.

Le Mont-Olivet, dans sa cuvée haut de gamme, est un peu à la peine avec une bouche un peu épaisse, à l’alcool un peu prégnant (déséquilibre).


After / millefeuille + Jurançon Vignau la Juscle 2012 VT

Le millefeuille réalisé avec le talent qu’on lui connait par Antoine A., fait la joie de tous. Le Jurançon, issu d’un millésime récent, est tonitruant, affichant une belle promesse mais dont les multiples qualités (puissance, fruit, sucre…) doivent maintenant un peu se fondre.

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