6 février 2015 / Languedoc-Roussillon 2010
et jarrets de porc confits au TGJP

Blancs et liquoreux / Montlouis Stéphane Cossais Volagré 2006 et 2008 et Coteaux du Layon Patrick Baudouin 2001
Rouges / Vin de France Anglore 2010 Comeyre, Vin de France Anglore 2010 Traverses, Faugères Barral 2010 Jadis, Côtes du Roussillon Clos du Rouge Gorge 2010 L’Ubac et Corbières Maxime Magnon 2010 Campagnès

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En ce vendredi 6 février 2015, tous les membres du TGJP sont au garde-à-vous pour la visite trimestrielle du mondialisé Le Bon Tyran (LBT pour les intimes). Ce dernier a exigé de goûter au meilleur morceau du meilleur ami de l’homme et de le faire descendre avec des Languedoc-Roussillon du beau millésime 2010. A 20h30, on forme autour de LBT le carré avec Marie S., Daniel G., Antoine A., Laurent L., Jean-François D. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / Speck artigianale + capocollo di martina franca + lardo di colonnata + canapés à l’anguille fumée + Montlouis Stéphane Cossais Volagré 2006 et 2008

L’affaire démarre royalement avec une charcuterie milanaise comme d’habitude exceptionnelle. Le capocollo est une tuerie…. Le Montlouis 2008, seulement partiellement élevé par feu Stéphane Cossais, réunit peu de suffrages. La matière manque de tension. Le bois et le soufre sont omniprésents. Le 2006 bénéficie d’un bien meilleur accueil, après des années difficiles. L’acidité lui assure une belle structure. C’est traçant et assez profond. Presque délicieux !


Before / risotto aux encornets, à la tomate et à la marjolaine + Vin de France Anglore 2010 Comeyre + Vin de France Anglore 2010 Traverses + Faugères Barral 2010 Jadis

L’accord Languedoc-tomate-encornet s’avère des plus satisfaisants. Le Traverses (majoritairement syrah ?) est plutôt sur une pente déclinante, avec un fruit qui se décharne. Attaquant le Barral, la table se scinde. Pour certains qui se régalent, le charme et l’identité triomphent de quelques défauts mineurs. Pour d’autres, l‘acidité volatile appuyée et une sensation de «pas très net» dominent et gâchent le plaisir. Le Comeyre (majoritairement carignan ?) ré-unit tous les membres. La manière est douce, élégante et le fruit toujours assez éclatant. Le plaisir est bien là.


Main course / jarrets de porc confits et laqués + gratin dauphinois + Côtes du Roussillon Clos du Rouge Gorge 2010 L’Ubac + Corbières Maxime Magnon 2010 Campagnès

Grâce aux fondants jarrets, on ne lâche pas l’affaire. Le Campagnès de Maxime Magnon tient sa promesse – fruit impeccable, matière soyeuse fraîche et tendue – et affiche la plus belle évolution dans le temps. La comparaison avec le Comeyre tourne à l’avantage du Corbières, plus profond. On s’achève avec le Clos du Rouge Gorge dans sa version haut de gamme. A ce stade, après 4 ans de cave et face aux vins de Maxime Magnon et d’Eric Pfifferling, la cuvée haut de gamme de Cyril Fhal se montre parfaitement nette, tendue mais d’expression trop serrée et avec une légère sécheresse en finale.


After / gâteau au fruit de la passion + Coteaux du Layon Patrick Baudouin 2001

Très attendu, le Layon de Patrick Baudouin déçoit pourtant toute l’assistance. Le soufre est trop présent. La bouche est disgracieuse. Plaisir zéro !

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