4 avril 2014 / Languedoc-Roussillon 2010
et poulettes jaunes des landes rôties au TGJP

Blancs et liquoreux / Tavel Anglore 2012, Corbières Maxime Magnon 2012 Métisse et Quarts-de-Chaume Surronde 1997
Rouges / Faugères Léon Barral 2010 Jadis, Coteaux du Languedoc Montcalmès 2010, Pic Saint-Loup Clos Marie 2010 Simon, Vin de Pays Anglore 2010 Pierre Chaude, Vin de Pays des Côtes catalanes Clos du Rouge Gorge 2010 Vieilles Vignes et Corbières Maxime Magnon 2010 Campagnès

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En ce vendredi 4 avril 2014, Cole K. – fraîchement désigné comme Le Bon Tyran (LBT pour les membres) et arrivé l’après-midi même de Milan – est aux manettes du TGJP. Bien que doté de super-pouvoirs, il s’est adjoint par sécurité et expérience les services d’une américano-lyonnaise, Kate G., très au fait du management des organisations complexes. Les braises de l’affaire dite «des Riesling» encore rougeoyantes (et pour un bon moment), Le Bon Tyran exige le meilleur du Languedoc-Roussillon et dans un millésime de belle expression. A 20h30 précises, LBT est entouré de Kate G., Marie S., Antoine A., Laurent L., Jean-Luc F., Emmanuel T., Jean-François D. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / coppa piacentina, speck il maso vaschetta, jésus et rosette lyonnais + Tavel rosé Anglore 2012 + Corbières rosé Maxime Magnon 2012 Métisse

La charcuterie milanaise de Le Bon Tyran et les spécialités lyonnaises de Kate G. font bon ménage avec les rosés. Les deux bouteilles associent de concert pureté, glissant et élégance, comme il sied à pareil breuvage. Mais, la version de Maxime Magnon domine la confrontation par son acidité et sa persistance. En seulement trois millésimes, ce dernier a réussi à produire un des meilleurs rosés français !


Before / risotto aux jeunes carottes, aux artichauts violets et à la pancetta + Faugères Léon Barral 2010 Jadis + Coteaux du Languedoc Montcalmès 2010 + Pic Saint-Loup Clos Marie 2010 Simon

Le risotto aux légumes de printemps s’avère un bon compagnon des vins du Languedoc. L’inverse est moins évident. En effet, la cuvée Simon du Clos Marie, domaine de référence du «prestigieux» Pic Saint-Loup, délivre une bouche un peu épaisse, boisée et d’une netteté discutable et discutée.

Le Montcalmès, certes plus pur, ne réveille pas les foules. Honorablement fait, il ne présente aucune aspérité et peut ainsi être qualifié d’ennuyeux.

Le Barral sauve le before. Nonobstant une acidité volatile remarquable (mais qui participe de sa fraîcheur !), son fruité mûre-framboise et sa profondeur séduisent l’assemblée.


Main course / Poulettes jaunes des Landes rôties farcies sous la peau au beurre d'herbes fraîches, purée de pommes de terres et blettes au jus + Vin de Pays Anglore 2010 Pierre Chaude + Vin de Pays des Côtes catalanes Clos du Rouge Gorge 2010 Vieilles Vignes + Corbières Maxime Magnon 2010 Campagnès

Les petites poulettes font ami-ami avec les vins du sud. L’anglore dans sa version Pierre chaude (majoritairement grenache) séduit par la douceur de sa matière, sa délicatesse et son authenticité.

Le Clos du Rouge Gorge – cuvée Vieilles Vignes – paraît très fermé et peu avenant.

Enfin, le Maxime Magnon dans sa cuvée premium s’impose comme une très belle bouteille, juteuse, fraîche, complexe et persistante. Une superbe expression de carignan !


After / mille-feuille + Quarts-de-Chaume Surronde 1997

Après un laborieux partage du mille-feuille réalisé par Jean-François D. (le partage pas le dessert), subitement frappé d’innumérisme, on attaque avec ferveur un des représentants de la grande époque de la renaissance du liquoreux d’Anjou et ceci dans un très beau millésime. La robe affiche des reflets presque acajou. La bouche recèle une amorce d’oxydation et une profondeur un peu relative. Limite du terroir, mauvaise conservation ou élevage un peu approximatif ?

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