24 janvier 2014 / Côte-Rôtie, Hermitage, Cornas 2001
et alouettes sans tête au TGJP

Blancs et liquoreux / Chablis De Moor 2005 Rosette, Anjou Richard Leroy 2007 Noëls de Montbenault et Coteaux du Layon Faye d’Anjou Richard Leroy 2005
Rouges / Côte-Rôtie Bernard Burgaud 2001, Côte-Rôtie Stéphane Ogier 2001, Côte-Rôtie Jamet 2001, Cornas Marcel Juge 2001 SC et Hermitage Bernard Faurie 2001 Assemblage

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En ce vendredi 24 janvier 2014, on revisite dans l’humilité et le respect les classiques au TGJP avec une horizontale d’appellations prestigieuses du Rhône nord dans le très beau millésime 2001. La cambuse du TGJP apprête des «alouettes sans tête» pour valoriser ces élégantes syrah. A 20h30 précises, Rosamaria B., Cole K., Marie S., Antoine A., Olivier M. et moi-même (Pierre-Alain B.) formons le carré, Le Bon Sauveur ayant été appelé en urgence outre-Quiévrain.


Apéritif / speck, fiocco di culatello et lardo di Colonnata + Chablis De Moor 2005 Rosette + Anjou Richard Leroy 2007 Noëls de Montbenault

Le Chablis de De Moor ouvre royalement la partie. Tout est là : pureté, fraicheur, tension et persistance.

On poursuit avec le Montbenault 2007 de Richard Leroy et le plaisir monte encore d’un bon degré. Aux qualités du chardonnay, s’ajoutent la puissance et la complexité du chenin sur un terroir de rhyolite. Même si c’est loin d’être la 1ère bouteille de Richard Leroy dégustée au TGJP, tout un chacun demeure bluffé par le charme qu’elle dégage.


Before / soufflés au vieux Comté + Côte-Rôtie Burgaud 2001 + Côte-Rôtie Ogier 2001 + Côte-Rôtie Jamet 2001

La rencontre soufflé-syrah s’inscrit dans une parfaite harmonie. La Côte-Rôtie de Stéphane Ogier - version regular – affiche une certaine limite en termes de maturité de raisin et porte encore la marque – orange sanguine - d’un élevage sous bois très années 90. Un «bourguignon» dans l’assemblée trouve néanmoins ce jugement sévère...

La Côte-Rôtie de Bernard Burgaud semble mieux née à la vigne et avoir bénéficié à la cave d’une intervention moins «lourde». Mais, la bouche demeure brouillonne et un peu dure.

Enfin, la Côte-Rôtie des frères Jamet met tout le monde d’accord. Tout commence par le nez avec une superbe expression lardée. La bouche n’est pas en reste avec de la pureté, de l’équilibre et une jolie longueur, tout en conservant un caractère un peu «rustique» dans les tannins.


Main course / alouettes sans tête (paupiettes de veau farcies aux cèpes) et leur purée de pommes de terre + Cornas Marcel Juge 2001 SC + Hermitage Bernard Faurie 2001 Assemblage

Les alouettes sans tête sont fondantes et constituent d’excellents compagnons des syrah. On refait le niveau du Jamet pour disposer d’un juge de paix et on attaque le Cornas de Marcel Juge, en l’espèce sa cuvée premium. Double effet whaou ! Ce Cornas est exceptionnel avec un nez très expressif, une bouche d’une grande douceur et d’une remarquable profondeur.

On clôt dans un silence religieux les opérations avec la cuvée d’assemblage de Bernard Faurie. On bascule dans un univers plus sudiste, plus large et plus puissant, mais toujours aussi remarquable à la fois au nez et en bouche.

Au final, le trio Jamet-Juge-Faurie s’est montré dans ce très beau millésime 2001 aussi gourmand que complexe et finalement très authentique.


After / tarte Tatin et son pot de crème crue+ Coteaux du Layon Faye d’Anjou Richard Leroy 2005

Nous ne prenons aucun risque avec un accord «chenin-tatin». Le liquoreux de Richard Leroy a royalement évolué. Son nez évoque puissamment le coing. Sa bouche affiche un sublime équilibre en sucre et une longueur incroyable (soufre indécelable). Le plaisir est total !

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