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30 août 2013 / Côtes-du-Rhône 2011
et épaule d'agneau rôtie au TGJP
Blancs et liquoreux / Montlouis Stéphane Cossais 2006 Volagré, Anjou Richard Leroy 2006 Noëls de Montbenault et Riesling Grand Cru Sommerberg Boxler 2007
Rouges / Côtes du Rhône Gramenon 2011 La Sagesse, Côtes du Rhône Mathieu Dumarcher 2011 Réserve, Vin de Table L'Anglore Eric Pfifferling 2011 Pierre Chaude, Côtes du Rhône Charvin 2011, Vin de France L'Anglore Eric Pfifferling 2011 Comeyre et Cairanne Oratoire Saint-Martin 2011 les Douyes
En ce vendredi 30 août 2013, Le Bon Sauveur a fixé la rentrée du TGJP. A un menu de saison, il exige d’associer une courte sélection de Côtes-du-Rhône rouges 2011. A 20h30 sonnantes, Le Bon Sauveur se voit entouré de Rosamaria B., Marie S., Olivier M., Laurent L., Emmanuel T., Antoine A. et votre serviteur.
Apéritif / jambons de Parme, burrata, gressini des Pouilles et focaccia aux courgettes + Montlouis Stéphane Cossais 2006 Volagré + Anjou Richard Leroy 2006 Noëls de Montbenault
Le concours de jambons de Parme se conclut par la victoire du Bon Sauveur (qui lui a été assurée par Le Bon Marché), quasi-imbattable à ce petit jeu, mais talonné par Olivier M. Le Montlouis de Cossais affiche une belle élégance. Mais, un léger sucre résiduel et une réduction relativement appuyée, qui ne s’efface pas à l’aération (même après 48 heures de carafe !) constituent de sérieux handicaps au plaisir.
Le Montbenault a harmonieusement évolué en cave. Il marie élégance et puissance, pureté et persistance et a totalement digéré son élevage. Une grande bouteille !
Before / risotto aux cèpes et au safran + Côtes du Rhône Gramenon 2011 La Sagesse + Côtes du Rhône Mathieu Dumarcher 2011 Réserve + Vin de Table Anglore Eric Pfifferling 2011 Pierre Chaude
Les cèpes se révèlent de bons compagnons des vins de grenache. Le vin de Mathieu Dumarcher se boit agréablement, mais manque un peu de finesse et d’identité.
La bouteille de Sagesse de Gramenon paraît plus aboutie. Le vin offre une bouche puissante, assez soyeuse (raisins éraflés ?) relativement complexe mais peut être légèrement alcooleuse.
Enfin, la cuvée Pierre Chaude d’Eric Pfifferling s’exprime dans un registre quasi-diamétralement opposé, privilégiant la fraîcheur et la précision, avec là peut être une petite pointe de verdeur.
Au-delà de ces critiques, les vins coulent généreusement et sont porteurs de bonne humeur !
Main course / épaule d’agneau rôtie au thym et au piment d’Espelette, tomates au four, girolles sautées et polenta + Côtes du Rhône Charvin 2011 + Vin de France Anglore Eric Pfifferling 2011 Comeyre + Cairanne Oratoire Saint-Martin 2011 les Douyes
Comme les cèpes, l’épaule s’associe harmonieusement au grenache. Le Cairanne propose une bouche parfaitement maîtrisée, ronde et très appétante.
La cuvée Comeyre d’Eric Pfifferling affiche des saveurs salivantes de framboises et de mûres et une belle acidité (peut être un peu volatile).
Enfin, le Côtes du Rhône de Laurent Charvin clôt la série avec brio. La bouche est franche, puissante, très nette et relativement complexe. A nouveau, cette série délivre à tous un grand bonheur.
Au final, tout un chacun convient dans ce millésime d’une certaine domination des vins de Michèle Aubéry et de Laurent Charvin. Le premier, une cuvée haut de gamme (autour de 24 euros), s’inscrit plutôt dans un registre de puissance, le second (une bouteille autour de 10 euros) privilégie une expression plus identitaire et un peu plus élégante.
After / tarte aux mirabelles et aux reines-claudes + Riesling Grand Cru Sommerberg Boxler 2007 SGN
Le Riesling propose une expression assez exceptionnelle. Doté de sucres aériens, il combine un aromatique très élégant à une formidable persistance. Très vite, la petite taille du contenant génère une situation critique…
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