19 avril 2013 / Riesling Sommerberg de Boxler
et canettes laquées au TGJP

Blancs et liquoreux / Pinot Blanc Boxler 2002, Riesling Boxler 2003 Sommerberg E, Riesling Boxler 2001 Sommerberg E, Riesling Boxler 2002 Sommerberg E, Riesling Boxler 2005 Sommerberg E, Sauternes Yquem 1990 et Vouvray Huet 1990 Le Mont 1ère trie
Rouges / Corbières Maxime Magnon 2010 Campagnès, Vin de Table Anglore 2010 Pierre Chaude, Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010 et Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 2001

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En ce vendredi 19 avril 2013, Le Bon Sauveur décide, une fois n’est pas coutume, d’honorer, tant dans l’humilité que le respect, le terroir alsacien en exigeant une verticale de Riesling bien nés. Les hôtes tout émoustillés mais plutôt étrangers à ce type de breuvage, acquiescent et tentent de mettre sur pied un menu peu ou prou idoine. A 20h30 précises, Le Bon sauveur est entouré de Marie S., Olivier M., Jean-François D., Jean-Luc F., Antoine A. et Pierre-Alain B.


Apéritif / canapés au saumon fumé, au tarama et à l’anguille + Pinot Blanc Boxler 2002 + Riesling Boxler 2003 Sommerberg E

L’affaire démarre honorablement. Le Pinot Blanc a évolué de façon parfaitement linéaire. La bouche est fraiche, assez dense mais tendue et très nette. Mais, l’accord avec la saurisserie est difficile de par la présence d’un peu de sucre résiduel.

Le Riesling – compte-tenu de son millésime – est immédiatement dégusté à part. Le nez est logiquement assez expressif, le sucre plus présent encore et l’acidité basse. S’il s’agit du plus faible millésime de la série, le plaisir est déjà bien là.


Before / risotto aux asperges vertes, aux fèves et au cerfeuil + Riesling Boxler 2001 Sommerberg E + Riesling Boxler 2002 Sommerberg E + Riesling Boxler 2005 Sommerberg E

L’accord asperges / Riesling est satisfaisant et le léger sucre résiduel des trois vins – originellement présentés comme totalement «secs» par leur donateur - ne s’installe pas au premier plan. Les trois bouteilles, issues d’un prestigieux terroir, affichent de conserve trois qualités majeures aux yeux de tous les membres : de la pureté, de la complexité et de la fraîcheur. Le bonheur se lit sur le visage des convives Si le 2002 domine sensiblement la confrontation, le 2005 s’avère à ce stade un soupçon encombrant en bouche.


Main course / canettes laquées, jeunes navets au miel et purée de pommes de terre + Corbières Maxime Magnon 2010 Campagnès + Vin de Table Anglore 2010 Pierre Chaude + Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2010 + Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 2001

Sont-ce les Riesling préalablement bus, le laquage des canettes voire leur gras, force est de constater que les trois rouges sudistes de 2010 s’effondrent brutalement.

Face à une table consternée, on remonte en urgence des tréfonds un Châteauneuf-du-Pape vieux d’une douzaine d’années pour restaurer l’ambiance. Il assure une prestation de haut niveau combinant naturel, douceur et profondeur.


After / cheese-cake + Sauternes Yquem 1990 + Vouvray Huet 1990 Le Mont 1ère trie

Mais la soirée, nous réserve encore des surprises. On attaque avec le Vouvray. La robe est ambrée (voir photo de la carafe). Une oxydation substantielle est à l’œuvre, mais la bouche, bien que prise d’une certaine langueur, délivre encore quelques jolies notes de chenin.

L’Yquem 1990 propose quant à lui une robe caramel. Le nez s’assimile à celui d’un vieux rancio et la bouche est malheureusement totalement oxydée.

Pour participer dans l'humilité et le respect à un dîner du TGJP :


Pour se plaindre d'un compte-rendu :

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