15 février 2013 / Châteauneuf-du-Pape 2001
et joues de cochon au TGJP

Blancs et liquoreux / Mâcon-Cruzille Guillot-Broux 2009 Les Genevrières, Mâcon-Chardonnay Les Héritiers du Comte Lafon 2009 Clos de la Crochette et Coteaux du Layon Faye d’Anjou Richard Leroy 2005
Rouges / Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2001, Châteauneuf-du-Pape Marcoux 2001, Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 2001, Châteauneuf-du-Pape Charvin 2001 et Châteauneuf-du-Pape Pierre André 2001

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En ce vendredi 15 février 2013, Le Bon Sauveur décide de continuer à revisiter les fondamentaux du TGJP en exigeant un plat réalisé à partir de le meilleure partie du meilleur ami de l’homme et des vins de grenache issus d’un grand terroir et d’un grand millésime. A 20h00, LBS se voit entouré de Marie S., Jean-Luc F., Antoine A., Laurent L. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / tartelettes aux poireaux, aux épinards ou au lard, gougères au vieux Comté + Mâcon-Cruzille Guillot-Broux 2009 Les Genevrières + Mâcon-Chardonnay Les Héritiers du Comte Lafon 2009 Clos de la Crochette

Le Guillot-Broux paraît avoir été réalisé dans la douleur, à partir d’une vendange pas complètement mûre. L’acidité est aussi brutale que la bouche sinueuse.

La version des Héritiers du Comte Lafon relève un peu le niveau. Toutefois, si la densité de la matière laisse à désirer, le bois est bien là. Cela sent la technique. Jean-Luc F. qui tentait ainsi généreusement de repositionner sa future candidature au poste sacré comprend alors «que la route est droite mais que la pente est forte».


Before / risotto aux petits pois, aux fèves et la pancetta + Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2001 + Châteauneuf-du-Pape Marcoux 2001 + Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 2001

Le risotto navigue en bonne compagnie avec les Châteauneuf-du-Pape. Le Marcoux se place un peu en retrait, handicapé par un certain manque de fraîcheur, de précision et une relative sucrosité.

Le Vieux Donjon est particulièrement réussi (à l’instar du 1998) combinant douceur, charme et persistance.

Le Ferrand propose une bouche plus puissante, un poil sévère, mais aussi plus précise.


Main course / daube de joues de cochon et sa purée de céleri aux olives + Châteauneuf-du-Pape Charvin 2001 + Châteauneuf-du-Pape Pierre André 2001

Les Châteauneuf-du-Pape réalisent un très bel accord avec les joues. En tout début de vie, le Pierre André affiche une puissance certaine, légèrement marquée par l’alcool que le temps n’a pas encore domptée.

Le Charvin domine l’ensemble de la confrontation par son équilibre, sa fraîcheur et sa complexité.

Au final et au-delà de critiques mineures, force est de constater le très haut niveau des bouteilles servies, le très grand plaisir qu’elles procurent et leur exceptionnel rapport qualité/prix. 2001 est clairement un des plus beaux millésimes de la décennie à Châteauneuf-du-Pape.


After / plateau de fromages normands (Camembert, Livarot, Neuchâtel et Pont-l’Evèque) + délice au yuzu + Coteaux du Layon Faye d’Anjou Richard Leroy 2005

Le match des fromages voit la fromagerie Barthélémy (51 rue de Grenelle) humilier proprement la maison Quatrehommes (62 rue de Sèvres). Le délice au yuzu est un remarquable compagnon du Coteaux du Layon. Ce dernier offre un très joli nez (soufre très très discret). La bouche marie pureté, élégance et une redoutable persistance. Si certains lui reprochent une acidité un peu basse, tout un chacun loue le charme intense de la bouteille.

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