18 janvier 2013 / Châteauneuf-du-Pape 1998
et saucissons lyonnais au TGJP

Blancs et liquoreux / Montlouis Stéphane Cossais 2005 Volagré, Chablis De Moor 2005 Rosette, Champagne GC Marie-Noelle Ledru cuvée du Goulté et Jurançon Camin Larredya 2010 Au Capcéu
Rouges / Châteauneuf-du-Pape Pegau 1998, Châteauneuf-du-Pape La Charbonnière 1998 Hautes-Brusquières, Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 1998, Châteauneuf-du-Pape Charvin 1998 et Châteauneuf-du-Pape Mont-Olivet 1998 Papet

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En ce vendredi 18 janvier 2013 et alors que les premiers flocons s’abattent sur Paris, Le Bon Sauveur qui veille toujours à inscrire sa réflexion et son action dans la maxime fondatrice du TGJP «Il n’est de grand vin que de grenache», exige d’une gorge enflammée, fiévreux sur son grabat, le retour de vins de Châteauneuf-du-Pape et ceci dans un millésime exceptionnel, 1998. A 20h30, le carré se forme autour de Bénédicte V., Marie S., Olivier M., Jean-Luc F., Laurent L., Antoine A. et moi-même (Pierre-Alain B.).


Apéritif / canapés au tarama, canapés à l’anguille et canapés au saumon fumé + Montlouis Stéphane Cossais 2005 Volagré + Chablis De Moor 2005 Rosette + Champagne GC Marie-Noelle Ledru cuvée du Goulté

Les accords sont des plus satisfaisants. Le Champagne non-millésime mais estimé par son généreux donateur comme datant du milieu des années 90, affiche une certaine élégance et des bulles fines. L’oxydation participe de son charme.

Nonobstant les caractéristiques propres de leur cépage respectif, Le De Moor et le Cossais naviguent de concert. Les bouches brillent par leur pureté, leur équilibre (il y a du vin !), leur persistance mais révèlent encore des élevages possiblement un peu appuyés.


Before / risotto à la tomate cœur de bœuf, à la pancetta et à l’origan + Châteauneuf-du-Pape Pegau 1998 + Châteauneuf-du-Pape La Charbonnière 1998 Hautes-Brusquières + Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 1998

Le Châteauneuf n’est pas rétif à la tomate. Le Charbonnière souffre d’un certain manque de pureté et d’élégance.

L’authenticité, le charme, la générosité et la longueur du Vieux Donjon et du Pegau sont loués même si de légères notes de poussière et de vieux foudres les trahissent un peu. Plus fin, le Vieux Donjon domine la confrontation, le Pegau se voyant reprocher une matière un peu capiteuse.


Main course / Saucisse de Morteau, saucisson lyonnais pistaché, sabodet et leur purée de pois cassés + Châteauneuf-du-Pape Charvin 1998 + Châteauneuf-du-Pape Mont-Olivet 1998 Papet

Avec le Charvin, on change de style et de classe. La pureté, la fraicheur, la complexité et une certaine puissance le distingue sensiblement.

Le Mont-Olivet dans sa version Papet tarde un peu à s’exprimer, certains membres le jugeant ainsi sévèrement. Mais, sa dégustation révèle un vin élégant et profond, un peu hors du temps loin des canons de l’œnologie moderne.

Au final, tous les membres présents de la secte conviennent aisément de la qualité exceptionnelle de ces bouteilles, de leur noble évolution et de l’évidence des plaisirs apportés. D’excellents compagnons de table !


After / baba au rhum avec sa chantilly et sa salade de mangue + Jurançon Camin Larredya 2010 Au Capcéu

Le Jurançon brille par son naturel, son acidité et sa pureté. Mais, son équilibre en sucre ne lui permet pas de s’exprimer correctement dans le face à face avec le dessert.

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