13 juillet 2012 / Châteauneuf-du-Pape 2001
et poitrine de veau confite au romarin au TGJP

Blancs et liquoreux / Corbières Maxime Magnon 2011 La Bégou, Vin de Pays des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2011 et Rivesaltes Maxime Magnon 2008 Estrade
Rouges / Châteauneuf-du-Pape Charvin 2001, Châteauneuf-du-Pape Pierre André 2001, Châteauneuf-du-Pape Marcoux 2001, Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2001 et Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 2001

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En ce vendredi 13 juillet 2012, Le Bon Sauveur ne s’est pas écrié que «Cent fleurs s’épanouissent !», mais s’est contenté d’exiger «une campagne de rectification» des palais articulée autour de vin de grenache sains et mûrs. A cet effet, le terroir de Châteauneuf-du-Pape dans son expression du millésime 2001 est retenu. A 20h30 précises, LBS (pour les intimes) se voit entouré de Bénédicte V., Marie S., Laurent L., Antoine M., Sylvain M. & votre serviteur (Pierre-Alain B.).


Apéritif / guacamole, purée d’aubergine, pan con tomate… + Corbières blanc Maxime Magnon 2011 La Bégou + Vin de Pays blanc des Côtes Catalanes Clos du Rouge Gorge 2011

La version Maxime Magnon déroule son triptyque «habituel» – pureté/densité/tension – doublé d’un charme irrésistible.

La version Cyril Fhal offre une bouche un peu plus large, marquée d’un soupçon de CO2. Tout un chacun convient qu’à moins d’une cinquantaine de kilomètres de la frontière espagnole, ces deux vignerons proposent haut la main les plus belles expressions de blancs en cépages autochtones du Languedoc-Roussillon.


Before / risotto aux cèpes de saison + Châteauneuf-du-Pape Marcoux 2001 + Châteauneuf-du-Pape Ferrand 2001 + Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon 2001

Le risotto s’associe avec harmonie aux Châteauneuf. Cette première série s’avère de très haut niveau et révèle des vins en tout début de vie. Le Ferrand est de toute puissance.

Plus doux, le Vieux Donjon affiche une très jolie finale.

Brillant par son équilibre, le Marcoux est juste marqué pas des arômes un peu confits.

Sylvain M. s’inquiète alors de l’absence de l’ex-Bon Questeur. Bénédicte V. lui rafraîchit la mémoire, certes légèrement embrumée par l’alcool, en lui signifiant que ce dernier multi-récidiviste, avait à nouveau placé le mauvais bulletin dans l’urne de la République et que celle-ci, bien que bonne mère, l’avait condamné à un second trimestre de jambe en l’air sur un grabat.


Main course / poitrine de veau confite au romarin, girolles sautées, ratatouille et polenta + Châteauneuf-du-Pape Charvin 2001 + Châteauneuf-du-Pape Pierre André 2001

L’accord poitrine de veau / grenache est loué. Cette seconde série affiche un niveau encore légèrement supérieur. Le Charvin domine par sa précision, sa fraîcheur et sa tension, le Pierre André par son naturel.

Au final, onze ans après les faits, force est de constater que 2001 a vu naître à Châteauneuf-du-Pape un des plus beaux millésimes de la décennie 1998-2007.

Sylvain M. qui n’en finit plus de poser des questions nous interpelle alors sur l’absence d’Antoine A. A nouveau, Bénédicte V. est obligée de prendre la parole en soulignant l’adhésion inconsciente, mais bien réelle, de ce dernier aux valeurs «versaillaises» et la sanction que Le Bon Sauveur lui a négligemment infligé d’un mois d’exil malakofiot.


After / plateau de fromages de chèvre + clafoutis aux abricots et aux brugnons + VDN Rivesaltes Maxime Magnon 2008 Estrade

Maxime Magnon revient en finale avec son vin doux naturel (muscat), réalisé sur un unique millésime. La bouteille est superbe, avec un aromatique très charmeur et un couple sucre/alcool habilement pesé.

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