25 février 2011 / Bandol 1998
et canettes rôties aux épices au TGJP

Blancs et liquoreux / Givry Masse 2005 Clos de la Brulée et Givry Joblot 2006 En veau
Rouges / Bandol Tempier 1998 La Tourtine, Bandol Lafran-Veyrolles 1998 Longue Garde, Bandol La Tour du Bon 1998 Saint-Ferréol, Bandol Pradeaux 1998, Bandol Gaussens 1998 Longue Garde et Maury Les Soulanes 2006 Vintage

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En ce vendredi 25 février 2011, le mourvèdre est à l’honneur au TGJP. Cinq Bandol rouges du prestigieux millésime 1998, dont deux magnum, accueillent les honorables membres. C’est la 3ème fois en 4 ans que pareille opération est engagée et nul ne s’en plaint. En l’absence du Bon Questeur, Sylvain M. est aux manettes et s’est entouré de Marie S., Antoine A., Laurent L., Olivier M., deux invités anonymes et moi-même-personnellement (Pierre-Alain B.).


Apéritif / gougères au vieux Comté et guacamole + Givry Masse 2005 Clos de la Brulée + Givry Joblot 2006 En veau

Le Joblot parvient à faire l’unanimité contre lui : du jus de planche. La matière est aussi discrète que le boisé est massif. Nul ne parvient à expliquer la logique d’un pareil traitement. Le Masse, né dans un millésime sans doute plus hospitalier, semble plus en affinité avec le goût des membres. On note une certaine élégance, un élevage discret et une forte acidité qui structure la bouche. Toutefois, certains ne sont pas convaincus d’avoir affaire à des raisins mûrs. Sympathique, mais pas à s’en relever la nuit !


Before / risotto aux petits pois, aux fèves et à la pancetta + Bandol Tempier 1998 La Tourtine (42 euros* en magnum) + Bandol Lafran-Veyrolles 1998 Longue Garde (28 euros* en magnum) + Bandol La Tour du Bon 1998 Saint-Ferréol (17 euros*)

Le risotto laisse libre cours au vin. Le Tempier, né dans une séquence difficile au domaine, s’avère, au grand dam de tous les fans, «liégeux». Ses saveurs vont évoluer tout au long de la soirée mais resteront dominées par un manque certain de netteté. Le Lafran-Veyrolles prend alors le lead. La matière est relativement douce, élégante, joliment persistante. Un pur plaisir ! Le Tour du Bon clôt négativement la série. La matière affiche une certaine lourdeur. L’alcool, voire le bois, semblent envahissants.


Main course / canettes des Dombes rôties aux épices et au miel, navets confits et endives caramélisées + Bandol Pradeaux 1998 (14 euros*) + Bandol Gaussens 1998 Longue Garde (14 euros*)

Les volatiles sont reçus avec les honneurs qui leur sont dus. On attaque avec le Pradeaux tout en conservant en regard un fond de Lafran-Veyrolles. Une ambivalence certaine marque le vin des héritiers Portalis. La bouche révèle de fines saveurs relativement élégantes, mais aussi du «sec», voire de l’astringence. Le pronostic est réservé. Enfin, le Gaussens, doté d’une belle matière, demeure malheureusement relativement muet.

Au final, plus de 12 ans après une vendange qualifiée de remarquable, dans une AOC qui a établit sa réputation sur la bonification de ses rouges au long vieillissement, force est de constater pour ces cinq domaines référents des devenirs plutôt contrastés. Rendez-vous dans un ou deux ans pour une nouvelle expérience !


After / plateau de bleus et Paris-Brest + Maury Les Soulanes 2006 Vintage

Le plateau de bleus, habilement sélectionné par le préposé aux menus plaisirs et au service de bouche de Sylvain M., fait son petit effet. Le Paris-Brest de Conticini n’est pas en reste. L’accord avec le Soulanes s’avère seulement correct. Dans cette rencontre, le Maury est légèrement handicapé par tout ce qui fait son charme : sa finesse, son très juste équilibre en sucre et en alcool et sa douce finale !

(*) tarif départ propriété

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